Mais pourquoi nous arrive-t-il de mentir à nos collègues sur notre weekend ?

Le lundi matin, à la machine à café, c’est un peu la course à l'échalote. À qui aura eu le weekend plus “stylé” ? Nous sommes dans une startup parisienne, les collaborateurs ont à peu près tous la même tranche d’âge, et beaucoup n’ont pas encore d’enfants. “L’un raconte avoir fait un super festival électro à Bruxelles, l’autre une sortie escalade à Fontainebleau, et moi, au milieu de tout ça, je n’ai rien de très excitant à partager. J’ai fait le marché avec mes enfants, on a fait des gâteaux et j’ai trié leurs jouets. Je ressens un certain décalage de culture et par envie de me conformer, j’invente souvent un dîner extraordinaire avec des gens passionnants”, nous livre Sophie, account manager.
Pour Marianne, c’est une autre histoire. Ce sont des problèmes de santé lui causant une “fatigue abyssale” qui l’ont poussée à mentir : “Je rentrais chez moi le soir, je mettais le chien dans le jardin et je m'endormais sur mon canapé à 19h30. Je passais mon week-end au lit à dormir et à regarder des séries… Je pense que mes collègues me voyaient “un peu fatiguée” mais je n’avais pas envie de m’étaler sur mon état de santé. Et comme je suis performante dans mon travail, c’était plus facile comme ça. Du coup, le moindre documentaire ou la moindre sortie devenait un sujet de papotage au déjeuner. Ça m’a permis de donner le change comme si ma vie était normale. Ça m’a aussi préservée de certains commentaires comme “c’est dans ta tête” ou “il faut que tu changes de boulot, il est trop stressant pour toi”.”.

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